S'abonner
decoration
decorationdecoration

Métropolisation, littoralisation des espaces productifs et accroissement des flux

Introduction

A l’échelle mondiale, les logiques et dynamiques des principaux espaces et acteurs de production de richesses se recomposent. Ils sont en tous cas de plus en plus nombreux, interconnectés et se concentrent surtout dans les métropoles et sur les littoraux. Les processus de production s’organisent en chaînes de valeur ajoutée à différentes échelles. Avec la croissance de la population, le développement économique généralisé et les évolutions des modes de consommation, les besoins de production (biens matériels et services) et les marchés de consommation n’ont jamais été aussi importants.

On assiste à une double tendance :

  • d’une part un élargissement des espaces de production

  • et, d’autre part, à un degré de spécialisation inégal.

De nombreux pays se sont affirmés sur le plan économique grâce à l’exportation de matières premières ou à l’industrialisation qui leur ont permis à la fois de devenir des espaces productifs de premier plan et d’importants marchés de consommation à l’image de la Chine qui depuis le milieu des années 1980 a développé son appareil industriel en devenant l’atelier du monde avant de remonter progressivement les filières.

La dématérialisation d’une partie des activités productives s’est traduite par une évolution des localisations des espaces de production qui se sont déconnectés des matières premières ou des bassins industriels. Cela se traduit par des flux d’échanges matériels et immatériels toujours plus importants.

Dans ces conditions, les métropoles et les littoraux présentent des atouts spécifiques en tant qu’espaces productifs au point que l’on peut parler de métropolisation et de littoralisation des espaces productifs, c’est-à-dire une concentration croissante de ceux-ci dans les métropoles et sur les littoraux.

Cependant, cela concerne principalement les littoraux qui offrent des aménités susceptibles d’attirer les populations à haut niveau de revenus ou les touristes en raison du cadre de vie offert ou dont les équipements, notamment portuaires, leur permettent des interfaces majeures à l’échelle mondiale. De même, les métropoles les plus avantagées sont celles qui offrent des possibilités de synergies entre les acteurs et les différentes activités les plus développées, qui ont des infrastructures de transports et de communications les plus efficientes en terme de performances et de capacités,... même si cela se traduit souvent par un surcoût de fonctionnement pour les entreprises en raison notamment du prix de l’immobilier, des déséconomies externes ou encore du niveau des salaires.

Problématique

On peut donc se demander en quoi la métropolisation et la littoralisation des espaces productifs s’inscrivent-elles dans la recomposition mondialisée de ces espaces ?

Nous répondrons à cette problématique en trois temps : le premier nous offrira l’occasion de nous intéresser aux flux et aux réseaux en lien avec les espaces productifs. Le deuxième aux espaces littoraux, et le dernier aux espaces productifs métropolitains.

Des pôles mis en réseaux

Des flux concentrés

La mondialisation se caractérise par une explosion et une recomposition des flux de marchandises, de capitaux et d’informations dans l’espace mondial dans le cadre d’une nouvelle division internationale du travail (NDIT).

Définition

La division internationale du travail, ou DIT, est une extension de la division du travail appliquée au commerce international. Elle désigne le fait que les pays se soient spécialisés pour produire certains biens économiques : ils ne travaillent pas tous sur les mêmes produits et, de ce fait, échangent entre eux leur production.

Cette spécialisation de pays ou zones repose initialement sur les simples avantages comparatifs des différents pays, pour évoluer vers une décomposition plus poussée de la chaîne de valeur, ou division internationale du processus productif (DIPP).

En 30 ans, la valeur du commerce mondial a quadruplé. Elle s’élève à 22 800 milliards de dollars, dont 79 % pour les biens matériels et 21 % pour les services (tourisme, transport, finance, culture).

lumix

Mais ces échanges restent très polarisés : en effet 20 États réalisent 72 % du commerce mondial dont la Chine, les États-Unis, l’Allemagne, le Japon et la France. Ce sont ainsi les pôles de puissance traditionnels (la triade) qui concentrent les échanges.

Le commerce intra-continental garde un rôle majeur puisqu’il occupe 52 % des flux.

Exemple

Autre chiffre montrant l’extrême concentration des flux : seulement 10 États réalisent 67 % des services de transports mondiaux et seuls quelques pôles ont acquis le rôle de plateformes redistributrices aux échelles régionale ou continentale ; on peut citer parmi elles Singapour ou Hong Kong.

De puissants réseaux et nœuds logistiques multimodaux quadrillent le monde. Cette connexion à l’espace productif mondial dépend du niveau de développement des États et des régions. Elle se traduit, à toutes les échelles, par des phénomènes de sur-intégration et de sur-exclusion, comme l’illustre la géographie des data centers et des câbles sous-marins.

Le transport aérien connaît un véritable boom avec 50 % d’augmentation du trafic passagers (4 milliards par an) et 60 % du fret pour les produits à haute valeur ajoutée en quinze ans. Pourtant, seulement 20 aéroports sur 3 200 captent la moitié du trafic mondial. Ils servent de hubs aux grandes compagnies aériennes organisées en « alliances » internationales.

Dans l’énergie, les réseaux d’oléoducs et de gazoducs ne cessent de s’étendre (3,5 millions de km).

Exemple

En Russie, 252 000 km de tubes connectent ainsi les bassins intérieurs ou arctiques à l’Europe ou à la Chine et sont parfois l’objet de conflits géopolitiques (mer Baltique, Asie centrale).

lumix

On a donc une explosion des flux autour des grands pôles de la mondialisation avec des échanges qui restent très polarisés puisque 20 États réalisent 72 % du commerce mondial. De fait, il existe donc une sur-intégration ou une sur-exclusion de certains territoires en fonction de leur développement.

Des espaces en réseaux

Les espaces de production interagissent et les différents acteurs cherchent à accroître leurs performances tout en réduisant les coûts.

Exemple

La complexité croissante des produits, de plus en plus techniques, nécessite, par exemple, de faire appel à des équipes d’ingénieurs de plus en plus spécialisés qui collaborent en archipel afin de répondre de manière toujours plus précise et rapide à la demande d’innovation.

Les différentes étapes du processus de production sont quant à elles décomposées entre plusieurs espaces productifs selon leurs avantages comparatifs respectifs. Parallèlement, la nécessité de renouveler souvent et rapidement les gammes incite les entreprises à faire appel à des sous-traitants, ce qui diminue les risques et tend à réduire les coûts en s’adressant au plus spécialisé. Cela se traduit par une dépendance accrue des espaces productifs pour leur fonctionnement aux échanges de matières premières, de marchandises, de données immatérielles et aux activités de logistique.

Ainsi, les espaces produits sont de plus en plus interconnectés :

  • Les flux immatériels sont en forte progression (plus de 20 % des échanges mondiaux). Les flux de services sont en net essor tandis que les flux financiers sont dynamisés par la croissance des IDE* mais aussi par l’interconnexion des bourses du monde. Les flux d’informations sont intenses : 1,2 milliard d’e-mails sont envoyés chaque heure dans le monde par plus de 3 milliards d’êtres humains connectés.

  • Les flux matériels restent dominants mais avec des évolutions contrastées. Les échanges de produits manufacturés représentent 65 % des échanges internationaux et leur valeur a été multipliée par 8 entre 1986 et 2016. En revanche, il y a une régression de la part des produits primaires : si les échanges de produits agricoles progressent légèrement, ceux des autres matières premières baissent.

  • La multiplication des flux de toute nature aboutit à un monde en réseaux caractéristique de la mondialisation. Les espaces productifs sont interdépendants : l’augmentation du prix du pétrole dans les régions de production affecte par exemple tous les pays du monde dépendants de ces importations.

lumix

Cette première partie nous a ainsi permis de voir et de constater que les espaces productifs sont centralisateurs et générateurs de flux. Flux qui sont caractéristiques des dynamiques de la mondialisation. 

Nous allons maintenant voir dans une deuxième partie en quoi et pourquoi ces espaces sont massivement métropolisés.

Pourquoi les espaces productifs sont-ils massivement métropolisés ?

Les métropoles : des espaces productifs attractifs

Les métropoles sont des espaces privilégiés de production de richesses.

Les 300 premières réalisent 50 % du PIB mondial avec seulement 23 % des emplois et de la population. Leur production économique, mesurée par le Produit urbain brut (PUB), est souvent supérieure à celle d’un État (Tokyo par rapport au Canada, New York par rapport à la Corée du Sud par exemple). Elles attirent les investissements, et donc les espaces productifs pour plusieurs raisons.

Exemple

Par exemple New York, Londres, Paris ou encore Tokyo associent fortement fonctions de gouvernance économique et attractivité pour les espaces productifs. Leur population est bien formée, même si elle constitue une main-d'œuvre plus chère que celle des villes de moindre importance, sauf exception.

Propriété

Elles attirent les entreprises car elles offrent des infrastructures de qualité (recherche, éducation...), ainsi qu’un grand marché de consommation et de la main-d’œuvre abondante. Les entreprises cherchent à se rapprocher des lieux des pouvoirs politiques, économiques, financiers, intellectuels et culturels. Parce qu’elles sont des nœuds des réseaux de transports mondiaux, les métropoles permettent aux entreprises de fonctionner en flux tendus* et de s’insérer facilement dans les chaînes de production à l’échelle internationale.

Ensuite, les métropoles disposent d’emplacements stratégiques, au coeur des réseaux de la mondialisation. Elles sont ainsi aisément accessibles, grâce à leurs aéroports, ports le cas échéant, axes autoroutiers etc. Les métropoles les plus avantagées sont donc celles qui offrent des possibilités de synergies entre les acteurs et les différentes activités les plus développées, qui ont des infrastructures de transports et de communications les plus efficientes en terme de performances et de capacités... même si cela se traduit souvent par un surcoût de fonctionnement pour les entreprises en raison notamment du prix de l’immobilier, des déséconomies externes ou encore du niveau des salaires.

Enfin, les espaces productifs métropolitains sont divers.

  • Les quartiers des affaires (Manhattan, la City de Londres...) polarisent la production de services financiers.

  • En périphérie, des clusters ou technopôles comme la Silicon Valley profitent de la synergie entre entreprises, laboratoires de recherche et universités.

  • L’industrie, surtout si elle est polluante, est reléguée en périphérie dans des zones industrielles comme Incheon près de Séoul.

  • Des formes d’agriculture urbaine peuvent parfois se développer.

Des espaces productifs métropolitains en concurrence.

Les espaces métropolitains sont en concurrence, et cela à cause de plusieurs logiques. La première de ces logiques est liée aux types de productions de chaque espace.

Propriété

D’abord, rappelons que la ville est marquée par les espaces productifs avec , souvent, des productions industrielles qui tendent à être reléguées loin des centres urbains, en raison du prix élevé des terrains industriels placée près des centres, ou, autre domaine, à cause de la pollution qu'elles peuvent générer. Les industries tendent donc à être reléguées dans les périphéries ou dans les zones industrielles portuaires.

On a donc dans les centres les espaces de recherche et développement, les centres de conception, d’ingéniérie, d’innovation ainsi que les sièges sociaux, tandis que les centres de production sont sur les marges. Le secteur de la finance est lui aussi situé en plein coeur des métropoles dans les CBD. Ce sont les CBD qui abritent les quartiers émetteurs et récepteurs de flux financiers.

Il existe cependant des productions bien intégrées aux métropoles. Ce sont les productions liées aux hautes technologies, dans le cadre de la révolution numérique qui a envahi le monde à partir des années 2000.

Définition

Les meilleurs exemples de ces intégrations sont par exemple ce qu’on appelle les clusters, c’est-à-dire des lieux concentrant des laboratoires portant sur une même activité liée aux hautes technologies.

Exemple

Par exemple, la Silicon Valley, située en Californie, Etats-Unis, dans la baie de San Francisco. La Silicon Valley voit se concentrer les lieux de recherche, les lieux de développement et les lieux de commercialisation des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

Chaque métropole essaie ainsi d’affirmer ses spécificités et ses forces.

Certaines parviennent à exister en se plaçant en concurrence avec d’autres villes.

Exemple

  • En Chine, Shanghai et Pékin s'opposent souvent, affirmant leurs spécificités : l'une, ville de l'ouverture et dominée par la finance mais aussi la culture, l'autre, continentale et assurant jalousement la fonction politique.

  • En Europe, les places boursières de Francfort et Londres sont tout aussi rivales que complémentaires.

Cette forte concurrence pousse autorités publiques et acteurs privés à adapter leurs stratégies urbaines, foncières, immobilières et fiscales pour attirer emplois, capitaux, revenus fiscaux et activités. Ils multiplient les grandes opérations d’urbanisme, les nouveaux équipements et les zones d’activités spécialisées. Ces éléments montrent ainsi que les grandes métropoles et leurs espaces productifs sont au coeur du système productif mondial.

lumix

Cette partie nous a ainsi permis de comprendre les efforts colossaux que les métropoles déploient pour être attractives, et en étant attractives, pour attirer les investisseurs, les flux, les personnes. Elles regroupent ainsi tout ce qui est nécessaire à l’épanouissement des espaces productifs.

Pourquoi les espaces productifs sont-ils massivement littoralisés ?

Car les façades maritimes et leurs ports permettent des échanges

La mondialisation des échanges et la croissance des flux favorisent ce qu’on appelle la maritimisation des activités productives.

Définitionmaritimisation

Concrètement cela veut dire que de grandes façades littorales sont devenues des territoires dynamiques de la mondialisation. Précisément, elles jouent un rôle d'interface en permettant de connecter leur arrière-pays appelé hinterland au reste du monde.

Les façades les plus importantes au monde sont :

  • la façade de la mer de Chine ;

  • la Northern Range en Europe du Nord ; constituée d'un alignement de ports s'étendant du Havre jusqu'à Hambourg et qui est la principale interface entre l'Union européenne et le reste du monde.

  • le littoral japonais ;

  • la façade de la Mégalopolis américaine ;

  • la côte ouest nord-américaine.

Remarque

D'autres façades maritimes sont également en formation et sont situées pour la plupart\n dans des pays émergents qui s'intègrent dans les échanges mondiaux de marchandises\ncomme la façade littorale du Sud-Est du Brésil.

Partout dans le monde, ces façades maritimes font l'objet d'aménagements de la part d'acteurs multiples, publics comme privés. L’aménagement indispensable est bien sûr le port.

Propriété

 L’objectif des grands ports mondiaux est de devenir assez performant et assez développé pour permettre une redistribution des flux, à l'échelle nationale ou continentale. On appelle cela des hubs. Les ports se voient ainsi dotés de plateformes multimodales destinées à faciliter le passage d'un mode de transport à l'autre : mer, rail, route, voie fluviale.

Exemple

Le port de Singapour est un superbe exemple de hub portuaire d'envergure mondiale et fait partie des. Plus gros ports du monde.

Ainsi, grâce à ces infrastructures, les espaces productifs sont localisés très près des ports, cela afin de gagner du temps dans l'importation de matières premières et dans l'exportation de produits transformés. C’est ainsi que se sont multipliées les zones industrialo-portuaires. Certaines sont immenses et jouent un rôle mondial : c’est le cas du Havre ou de Rotterdam

lumix

Ces façades maritimes sont donc des territoires ultra dynamiques de la mondialisation.

Avec la concentration des unités productives, elles connaissent une forte croissance économique et démographique. 40 % de la population mondiale vit à moins de 60 km de la mer et cette tendance se renforce. En outre, ces espaces s'urbanisent car c'est souvent à proximité des littoraux que les mégalopoles se trouvent.

Exemple

Au Sud-Est du Brésil, une mégalopole est en train d'émerger entre Sao Paulo et Rio de Janeiro sur près de 2 000 km. Elle deviendra bientôt la première mégalopole de l'hémisphère Sud.

À l'échelle mondiale, la géographie des ports confirme la polarisation des échanges dans les façades maritimes les plus dynamiques.

Exemple

Les vingt premiers ports mondiaux assurent la moitié du trafic mondial. Les ports asiatiques sont en plein essor et captent 40 % du trafic de conteneurs.

Cette compétition mondiale oblige les ports à se moderniser afin d'optimiser les temps de chargement et de déchargement.

Exemple

  • Le port de Shanghai s'est par exemple équipé d'un avant-port artificiel en eau profonde, spécialisé dans les conteneurs, pour accueillir toutes les tailles de navires.

  • L'avant-port de Yangshan est situé à 32 km de Shanghai et est relié à la terre ferme par un pont maritime comportant 6 voies de circulation. Il est aujourd'hui le plus grand terminal à conteneurs automatisé du monde.

Transport maritime

Dans ce contexte, le transport maritime connaît un formidable essor: en effet 80 % des échanges mondiaux transitent par la mer ! En 30 ans, le trafic mondial et le volume de la flotte ont triplé et les porte-conteneurs se sont imposés.

Propriété

La façade maritime de l’Asie orientale, adossée à un réseau puissant de métropoles multimillionnaires, de Tokyo à Singapour, est ainsi devenue le cœur de ce système conteneurisé, accueillant dans des hubs multimodaux des porte-conteneurs qui mesurent jusqu’à 400 mètres de long, capables désormais de transporter jusqu’à 19 000 EVP (ou « équivalents vingt pieds », 1 EVP = 1 conteneur long de 20 pieds soit environ 6 mètres), contre une moyenne de 2 000 EVP par navire dans les années 1970.

Pour faire face aux besoins, la taille des navires ne cesse ainsi de croître. Pour les accueillir, les ports traditionnels, peu adaptés, glissent des estuaires vers de gigantesques terre-pleins artificiels qui prennent la forme de ports en eau profonde.

La chaîne de valeur du commerce maritime quant à elle se transforme avec la spécialisation croissante des pays.

Exemple

  • La Corée du Sud, le Japon et la Chine réalisent 92 % de la construction navale ; l’Inde, le Bangladesh, le Pakistan et la Chine 95 % des démolitions de bateaux.

  • Cinq pays (Panama, Libéria, îles Marshall, Hong Kong et Singapour) immatriculent 58 % de la flotte mondiale.

  • L’organisation du transport maritime est dominée par de grandes compagnies : APM Maersk (Danemark), MSC (Italie-Suisse), Cosco (Chine), CMA CGM (France), Hapag-Llyod (Allemagne). Regroupées en alliances mondiales (Océan Alliance, 2M, The Alliance), elles desservent les grandes routes régulières et les grands hubs portuaires.

Ainsi, les logiques de productions sont elles aussi totalement redéfinies.

Conclusion

  • Les métropoles et les littoraux présentent des atouts spécifiques en tant qu’espaces productifs au point que l’on peut parler de métropolisation et de littoralisation des espaces productifs, c’est-à-dire une concentration croissante de ceux-ci dans les métropoles et sur les littoraux.

  • Les flux, de plus en plus nombreux, sont concentrés dans les métropoles et les littoraux, qui eux mêmes attirent les espaces productifs grâce à leur attractivité et leurs infrastructures

  • Ne pas oublier le caractère sélectif de la littoralisation et de la métropolisation des espaces productifs qui, même si elle sont importantes, sont concentrées sur des zones très bien aménagées, développées, aux infrastructures performantes.

Revenir au chapitre
Commentaires