Le macroscopique et le microscopique sont liés par la constante d’Avogadro, déterminée au début du XXème siècle, qui définit le nombre d’entités contenues dans une mole.
L’énergie interne d’un système macroscopique résulte de contributions microscopiques : l’énergie cinétique microscopique et l’énergie potentielle microscopique.
Les particules d’un système sont en mouvement, c’est l’agitation thermique, mesurée à l’échelle macroscopique avec un thermomètre.
Plus la température est élevée, plus cette agitation est grande et donc les particules ont une énergie cinétique microscopique plus élevée.
L’énergie potentielle microscopique quant à elle résulte des différentes interactions entre les particules : gravitationnelle, forte, faible et électromagnétique. On aura alors les énergies chimique, électrique, magnétique et nucléaire.
Au niveau macroscopique, l’énergie mécanique résulte de la somme de l’énergie cinétique macroscopique et l’énergie potentielle macroscopique.
L’énergie totale d’un système est la somme de l’énergie interne et de l’énergie mécanique :
Logiquement, la variation de l’énergie d’un système est la somme des variations de l’énergie interne et de l’énergie mécanique.
Lorsque l’énergie mécanique est constante, la variation d’énergie est uniquement due à la variation d’énergie interne.
Le travail et le transfert thermique sont des modes de transfert d’énergie, leur signe dépend du sens du transfert.
Premier principe de la thermodynamique
La variation d’énergie interne d’un système est la conséquence d’échanges d’énergie avec l’extérieur par travail ou par transfert thermique . Si l’énergie mécanique du système est constante :
Par convention, et sont positifs s’ils sont reçus par le système et négatifs s’ils sont cédés.
Lorsque la température d’un corps de masse dans un état condensé (liquide ou solide), passe de à , sa variation d’énergie interne a pour expression :
avec
en joule (J)
en kg
en kelvin (K)
la capacité thermique massique du corps et s’exprime en J.kg.K
La capacité thermique massique dépend du corps et de son état physique. Selon le signe de , cette variation est positive ou négative.
Un système peut échanger de l’énergie avec l’extérieur par transfert thermique de plusieurs manières.
La conduction
Elle a lieu principalement dans les corps solides. C’est un transfert thermique de la partie chaude vers la partie froidesans déplacement macroscopique de matière. A l’échelle microscopique, les particules plus chaudes sont plus agitées et vont percuter les moins agiter, leur transmettant ainsi une partie de leur énergie interne.
La convection
Elle se produit dans les fluides (gaz ou liquide). C’est un transfert thermique par déplacement de matière. A l’échelle microscopique, la zone chaude est moins dense que la froide et s’élève, laissant plus de place pour la zone froide.
Le rayonnement
Tout corps en raison de sa température émet des rayonnements thermiques et en absorbe. Le rayonnement ne nécessite pas de milieu matériel.
Le flux thermique est l’énergie transférée à travers une paroi par unité de temps. Ce transfert se fait spontanément de la source chaude vers la source froide ; il est naturellement irréversible.
L’énergie thermique transférée à travers une paroi pendant la durée est liée au flux thermique par la relation :
avec
en watt (W),
en joule (J),
en s.
Lorsque les températures des deux faces et de la paroi sont constantes au cours du temps, le flux s’exprime à l’aide de la résistance thermique :
avec
en kelvin (K),
en K.W,
en watt (W).
Pour un même écart de température, plus la résistance thermique est élevée plus le flux est faible.
Une paroi de grande résistance thermique est donc un bon isolant thermique.
a résistance thermique d’une paroi plane dépend de la conductivité thermique du matériau, de son épaisseur et de la surface traversée par le flux :
Lorsque plusieurs paroi sont accolées, la résistance thermique totale est égale à la somme des résistances thermiques.
Pour établir un bilan énergétique, il faut :
définir le système macroscopique étudié
relever la nature des transferts énergétiques entre le système et l’extérieur
repérer le sens de ces transferts et leurs attribuer un signe en conséquence (positif s’il reçoit, négatif s’il émet).