Certaines zones sont menacées par des phénomènes météorologiques naturels.
On appelle «aléa », la possibilité de survenue d'une catastrophe naturelle liée par exemple à un phénomène volcanique.
Dans les zones où il existe un aléa, les individus et les biens susceptibles d’en subir les conséquences sont les enjeux.
Un enjeu est un bien, une personne, des équipements susceptibles d'être touchés par une catastrophe naturelle. Les enjeux n’ont pas tous le même degré de vulnérabilité face à l’aléa, c'est-à-dire qu’ils ne résistent pas tous de la même façon au phénomène naturel.
La combinaison de l’aléa et de la vulnérabilité des enjeux détermine le risque.
Il est possible que dans une région l’aléa soit fort mais comme il n’y a pas d’habitants (pas d’enjeux) alors le risque est faible. Au contraire, dans une région fortement peuplée avec une forte probabilité d’apparition de phénomènes volcaniques, alors le risque sera fort.
Le risque est géologique si l’aléa est géologique. Il est météorologique si l’aléa est un phénomène météorologique, etc…
Il faut donc prévenir les éruptions volcaniques et s’en protéger.
Le sismomètre enregistre les ondes créées par les chocs des gaz et des roches en fusion remontant vers la surface. Cette série de secousses est appelée le trémor.
L’apparition d’un trémor indique l’arrivée imminente en surface de magma, que ce soit pour un volcan explosif ou effusif. Il existe aussi des appareils capables d’analyser la composition de l’air autour d’un massif volcanique : l’apparition d’une grande quantité de gaz () ainsi que de dioxyde de soufre, sont un indicateur d’une éruption imminente. Enfin le gonflement du volcan et l’augmentation de la pente du cône volcanique mesurés grâce à des balises de repérage, traduisent une arrivée souterraine de magma et une mise en « pression » du volcan ( comme un ballon qui se gonfle sauf qu'ici c'est du magma qui arrive et pas de l'air).
On peut donc faire de la prévision concernant les éruptions volcaniques et on peut déterminer les zones où il y a plus de risques que les éruptions se déclenchent en utilisant ces différents appareils dont les données sont centralisées dans un observatoire volcanologique.
L’étude historique des éruptions volcaniques permet de dessiner une carte du risque volcanique. Elle permet de déterminer des zones à risque dans lesquelles vont être placés les sismomètres et dans lesquelles ont va surveiller l’apparition de faille éruptives.
Avec les moyens mis en place, la prévision d’une éruption volcanique est faisable. Elle entraîne la mise en place de mesures d’aménagements (Plan de prévention des risques, zones non- constructibles) et de recommandations permettant la protection des personnes (affiches, exercices).
On appelle prévention, l’ensemble des mesures prises pour limiter le risque ou l’empêcher de survenir.