Un séisme se manifeste par une série de secousses brutales, brèves et localisées du sol qui peuvent modifier les paysages et faire des dégâts et des victimes dans les zones habitées.
Pour créer un mouvement il faut de l’énergie. Un séisme est une série de mouvements du sol : il y a donc eu libération d’énergie.
On appelle « magnitude » la quantité d’énergie libérée par le séisme. Elle est graduée de 1 à 9. Cette notion a été introduite par le sismologue américain Richter afin d’estimer la puissance d’un séisme.
Quand on décrit un séisme, on détermine également son « intensité », c'est-à-dire la façon dont l'environnement perçoit le séisme (fort ou faible). Elle dépend de la distance à laquelle on se trouve du séisme. Elle est graduée de 1 à 12 sur l’échelle MSK. Ce sont trois sismologues qui l’ont inventée : Medvedev, Sponheuer et Karnok.
Il ne faut pas confondre magnitude (puissance) et intensité du séisme. Pour bien comprendre on peut faire une analogie avec l’ampoule d’une lampe : l'ampoule dégage une certaine puissance (en watts) mais on ne ressent pas la chaleur dégagée par celle-ci de la même façon en fonction de la distance à laquelle on se trouve. La puissance correspond à la magnitude, la façon dont on ressent la chaleur correspond à l’intensité.
On appelle isoséiste les courbes de même intensité du séisme.
Au centre des isoséistes il y a la ville d’ARETTE où a eu lieu le séisme. C’est l’épicentre, c’est à dire le lieu à la surface de la Terre où l’intensité est la plus forte. L’intensité diminue quand on s’en éloigne.
Les vibrations horizontales et verticales du sol se propagent à 360° autour de l’épicentre. Ils provoquent des déplacements de terrains et des dégâts matériels et humains. Ils peuvent être suivis quelques heures après par des secousses secondaires moins fortes appelées répliques.
Les isoséistes permettent de voir que plus on s’éloigne de l’épicentre moins les dégâts sont importants.