Pour gérer son effort il est important de se connaître et de connaître ses capacités.
Il faut avant tout connaître ses capacités respiratoires et notamment son volume courant, c'est-à-dire le volume d’air qui circule lors d’un cycle respiratoire (inspiration suivie d’une expiration).
Il faut également travailler son rythme respiratoire c'est-à-dire le nombre de cycles respiratoires effectués en une minute.
Ces paramètres varient en fonction de l’effort.
On définit également une variable appelée VO2 max (volume maximum de dioxygène consommé par minute). Il est variable d’un individu à un autre. On peut le mesurer lors d’un test à l’effort, quand on pousse une personne à des réaliser des efforts physiques croissants jusqu’à épuisement. On enregistre la consommation en dioxygène et le rythme cardiaque de l’individu. Le VO2 max est atteint quand le rythme cardiaque maximum est atteint.
Ce test est donc toujours réalisé sous contrôle médical.
Un individu sédentaire arrive à l’épuisement plus rapidement qu’un sportif (à 300 watts contre 400 watts). De ce fait son VO2 max est plus faible que celui du sportif (4.2 au lieu de 5.3 litres par minute). Cela prouve que l’entraînement augmente le VO2 max et donc les performances sportives.
Le VO2max dépend donc du rythme cardiaque et de la capacité respiratoire de l’individu :
Plus le cœur est musclé, plus il éjecte un volume de sang important
Plus le sang circule vite parce que le cœur se contracte vite, plus il pourra emporter de dioxygène aux muscles
Plus l’individu respire vite et beaucoup, plus il peut consommer de dioxygène
Ainsi l'entraîneur fera faire des exercices permettant d’améliorer à la fois le volume respiratoire et le rythme respiratoire.
L’entraîneur va également surveiller l’hygiène de vie. Il faut éviter tout ce qui peut perturber le fonctionnement de l’appareil respiratoire et du système cardio-vasculaire : ainsi tabac et alimentation déséquilibrée sont à bannir.