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Domestication des plantes sauvages

Cours
Domestication des plantes

La selection scientifique des plantes cultivée

Cours
Selection scientifique des plantes

Selection scientifique des plantes

Sommaire
jouerIntroduction
jouerApparition de nouveaux caractères, exemple de la tomate
jouerApparition de nouveaux caractères, exemple de la carotte
jouerApparition de nouveaux caractères, exemple du blé
jouerDes techniques de croisement
jouerGénie génétique

Au cours du XIXXIX° siècle, la modernisation de l’agriculture européenne et l’industrialisation des filières de transformation nécessite des plantes calibrées, adaptées aux machines. Il est de plus en plus nécessaire d’améliorer les rendements agricoles pour rentabiliser les machines et nourrir une population croissante. Hétérogènes, variables dans le temps et peu productives, les variétés paysannes ne conviennent plus. Au début du XXXX° siècle, avec la diffusion des lois de l’hérédité découvertes par Mendel en 18891889, la sélection scientifique des plantes cultivées débute.

Le scientifique sélectionneur effectue un tri dans la diversité des variétés –populations pour repérer les meilleures plantes. Celles-ci sont soumises à des auto-fécondations successives. À chaque génération, un tri est effectué pour ne garder que les individus les plus intéressants. Le sélectionneur aboutit en une dizaine de générations à une lignée pure, génétiquement homogène et stable qui peut être commercialisée.

Propriété

Mais chez certaines espèces, l’homozygotie affaiblit considérablement les plantes de lignées pures. Les croisements entre lignées pures servent alors à retrouver chez l’hybride une vigueur perdue : c’est l’effet d’hétérosis. Les variétés hybrides combinant les caractères intéressants de chacun des deux géniteurs.

Les techniques de culture in vitro développées au XXXX°s, plus économiques, permettent de régénérer une plante entière à partir de quelques cellules.

Propriété

La transgénèse permet d'améliorer les espèces cultivées. En effet, on modifie des plasmides (ADN circulaire) provenant de bactéries responsables de tuméfactions et dans lesquels on peut intégrer des transgènes (morceau d’ADN étranger) d’origines très différentes. On les intègre dans des cellules végétales afin d’obtenir in vitro des plants aux caractéristiques recherchées. L’utilisation de transgène, indépendante de la reproduction sexuée, évite la perte de caractères au cours des hybridations.

En un siècle, l’explosion de la productivité des plantes et a rendu les plantes et les récoltes conformes aux attentes de l’industrie et des consommateurs. La croissance démographique, l’occidentalisation des modes de vie, nécessite encore des gains de productivité. Il faut aussi créer des plantes pour de nouveaux usages ; dépollution des sols, production d’agro-carburants, de nouveaux matériaux et médicaments…..

Les nouvelles plantes cultivées devront être adaptées aux changements climatiques, aux nécessités d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement (réduction des consommations d’eau, d’engrais, de pesticide) et respectant mieux la biodiversité cultivée qui a fortement diminué depuis un siècle du fait de l’utilisation des variétés transgéniques.

Cela réduit la capacité d’adaptation des cultures au stress climatique, aux maladies, à la diversité des sols et appauvrit le choix proposé aux cultivateurs, aux transformateurs et aux consommateurs.

Certains agriculteurs souhaitent réhabiliter les variétés paysannes mais ils se heurtent à des difficultés techniques et juridiques.

Il existe une protection juridique des semences et des gènes, obligeant les agriculteurs à acheter leurs semences aux industriels, rompant avec la traditionnelle réutilisation d’une partie de la récolte comme semence. C’est un lourd débat.

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