Un atome possède autant d'électrons que de protons, soit un nombre Z (numéro atomique).
Ces Z électrons se répartissent en couches électroniques numérotées (1, 2, 3...), elles-mêmes composées de sous-couches (notées s, p, d, f).
Chaque sous-couche peut contenir un nombre limité d'électrons.
Sous-couche s | Maximum 2 électrons |
Sous-couche p | Maximum 6 électrons |
Les électrons se répartissent selon un ordre déterminé : 1s - 2s - 2p - 3s - 3p - 4s - 3d - 4p...
Carbone (Z = 6) :
Chlore (Z = 17) :
Sa configuration électronique se nomme configuration électronique de valence.
Le Carbone a 2+2=4 électrons de valence. Sa couche de valence est la couche 2. Sa configuration électronique de valence est .
Le Chlore a 2+5=7 électrons de valence. Sa couche de valence est la couche 3. Sa configuration électronique de valence est .
Historiquement, c’est le russe Mendeleïv qui est à l’origine de la création du tableau périodique des éléments le plus abouti. La classification des éléments chimiques reposait alors sur les propriétés des éléments.
Sur cette base, le tableau périodique actuel a été créé.
Ce tableau périodique est composé de 7 lignes appelées les périodes et de 18 colonnes, qui sont les familles.
Dans le tableau périodique, les éléments sont rangés par numéro atomique Z croissant.
Ci-dessous se trouve le tableau périodique simplifié, comportant uniquement les éléments au programme de seconde :
On distingue dans le tableau simplifié deux blocs :
Les colonnes 1 et 2 correspondent aux sous-couches s, c’est le bloc s.
Les colonnes 13 à 18 correspondent aux sous-couches p, c’est le bloc p.
Ils constituent une famille chimique.
Le Bore et l'Aluminium sont de la même famille, avec 2+13=15 électrons de valence.
Le Fluor et le Chlore sont de la même famille, avec 2+5=7 électrons de valence.
La charge d'un ion dépend donc de la colonne dans laquelle l’élément chimique se trouve.
Simple = 2 électrons en commun
Double = 4 électrons en commun
Triple = 6 électrons en commun
Chaque atome est représenté par son symbole
Les liaisons (ou doublets liants) sont représentés par des tirets entre deux atomes
Les doublets non-liants sont représentés par des tirets autour du symbole de l’atome.
Cette énergie correspond à l’énergie nécessaire pour rompre la liaison et reformer les atomes isolés autrefois liés.
Plus l’énergie de liaison est grande, plus la liaison est stable.